Compte rendu de mission humanitaire, décembre 2017

Pour cette mission à caractère administratif nous sommes partis avec 6 membres de la compagnie Freesalsa :

Bertrand Dupouy (Responsable technique de la compagnie Freesalsa et membre de l’ONG Electriciens sans frontières) France.
Benjamin Brilli (Secrétaire général de la compagnie Freesalsa) France.
Nicolas Mulac (Trésorier de la section humanitaire Freesalsa et pharmacien) France.
Cazi (Directeur de la compagnie Freesalsa) France.
Abdoul Rakhmane Sow (Responsable terrain et logistique de la section humanitaire) Sénégal.
Mama Houri (technicien terrain et traducteur) Mauritanie.

Cette mission avait pour but de :

Rattraper les erreurs du passé d’un point de vue administratif et faire un bilan de nos constructions.
Mener à bien les missions actuelles : écoles, électricité, obtention de postes ou de personnel etc.
Préparer l’avenir à travers l’évaluation des besoins et des priorités des populations
En accord avec les autorités, trouver des partenaires locaux :
Collectivités locales, autres associations œuvrant sur la même zone géographique, port de Dakar, maçons, etc. afin d’améliorer l’efficacité de la logistique.
Veiller à la pérennisation de nos réalisations.
Superviser les constructions en cours.
Etc…

L’importance et les attentes de cette mission ont nécessité un travail de préparation minutieux de la part de Bertrand et d’Abdoul.

Je voudrais souligner ici leur engagement et les remercier pour le temps qu’ils ont consacré à ce projet.

1 – Rencontre avec le CDFP de PODOR (directeur M. Dione)

Suite au passage de la tornade, le CDFP (centre de formation professionnelle) de Podor a effectué une réparation d’urgence sur les panneaux photovoltaïques du dispensaire de Mafre. Bertrand a constitué un dossier et Esf va prendre en charge l’ensemble des réparations.

Mise en place d’une convention entre Freesalsa et le CDFP de Podor pour une visite biannuelle consacrée àl’entretien des infrastructures et des réalisations faites par Freesalsa et Esf pour :

l’électricité
la maçonnerie
la plomberie
la charpente

L’idée est de mettre à contribution les étudiants et les professeurs du CDFP pour l’entretien des bâtiments publics à condition bien sûr que leurs tarifs soient plus abordables que ceux d’une entreprise privée.
Estimation du coût à 20000 FCFA (30 €).

Suite aux informations obtenues auprès de la direction départementale, nous avons pris la décision de demander au CDFP de Podor d’équiper la future école de Dioundou d’une installation électrique.

Projet à venir : équiper la future école d’Hiwirgo d’une installation électrique.

2- Rencontre avec les religieuses de Podor et inventaire du matériel entreposé

Lors de notre passage, nous avons fait un arrêt pour saluer les religieuses du centre de formation féminine de Saint Michel de Podor, qui entreposent gracieusement notre matériel dans l’attente de nouvelles missions ou constructions de bâtiments.

Sœur Meena kinésithérapeute Indienne, qui sera bientôt mutée au Burundi nous fait la visite. Le matériel est conservé dans de bonnes conditions.

C’est Bertrand Dupouy, notre responsable technique, qui nous a mis en relation avec les sœurs de Podor. Nous étudierons la mise en place d’actions communes dans un souci d’efficacité.

3 – Rencontre avec M. Le Prefet de Podor

Nous avons eu le privilège d’être reçus par le Préfet de Podor M. ELIMANE BA récemment nommé.

Après une présentation de l’ensemble de nos actions sur le département, Nicolas Mulac, notre spécialiste médical, demande au Préfet de nous apporter son soutien sur la résolution des problèmes rencontrés actuellement.

La case de santé que nous avons réalisé sur le village de Mafré n’est toujours pas classée en poste de santé.

De ce fait :

il n’est pas correctement approvisionné en matériel et en médicaments.
Et Mariamne, l’infirmière sur place ne perçoit pas de salaire du gouvernement.

Elle ne vie qu’avec l’argent que lui donnent certains patients, argent qui normalement était destiné au renouvellement des panneaux photovoltaïques.

A l’époque où nous avons financé ce dispensaire, l’association qui a pris l’initiative de construire ce bâtiment, n’a pas respecté la politique de la carte sanitaire envigueur, nous en subissons les conséquences aujourd’hui.

L’Etat ne peut fournir du matériel et des médecins pour l’ensemble des constructions du territoire national s’il n’y a pas au préalable concertation avec les acteurs locaux.

Compte tenu du travail réalisé par notre compagnie, M. le Préfet nous a assuré de faire tout son possible pour que notre dispensaire passe en poste de santé.

Par ailleurs, il nous a annoncé la mise en place d’une commission de suivi, afin de veiller au bon déroulement de nos actions, à la pérennité de nos constructions et au suivi du matériel acheminé par nos soins sur leur département.

M. le préfet insiste sur l’obligation de concertation mutuelle entre les associations humanitaires qui œuvrent sur le département et les acteurs locaux afin de suivre la politique liée à la carte sanitaire et la carte de l’éducation.

De ce fait il nous invite à créer des partenariats solides sous forme de conventions avec :

L’Inspecteur de l’Education et de la formation professionnelle.
Le Médecin Chef du district sanitaire.
Et le Conseil Départemental.

Après une présentation de l’ensemble des besoins du département, M. le Préfet nous demande de ne pas restreindre nos actions au canton de Dekhole Taredji.

4 – Conseil Départemental de Podor (Président M. Dia)

Après présentation des deux parties et un bref exposé sur l’ensemble des problèmes que nous rencontrons lors d’envoi de containers sur le sol Sénégalais, nous avons demandé au conseil départemental de bien vouloir prendre en charge l’ensemble de la logistique et des coûts liés aux envois de containers, et ce depuis le port de Dakar, soit :

Les frais de grutage (déchargement du container du bateau)
Les frais des transitaires (taxe portuaire et dédouanement)
Les frais de dépotage (vider le container)
Les frais de stockage. (Du container sur le port)
La détaxe intégrale des marchandises (taxes gouvernementales à l’import)
Les moyens et frais de transport de Dakar à Podor. (Rechargement et camion)
Le déchargement et le stockage de l’ensemble des biens.

Un membre de l’équipe Free salsa Sénégal devra être présent afin de veiller au bon déroulement de ces dites actions.

Face au manque de moyens des autorités locales et devant l’urgence de certains villages, le Conseil Départemental nous a demandé de lui remettre l’ensemble des biens contenus dans le, ou les containers, afin qu’il puisse faire une répartition équitable en fonction des besoins de la population et des projets de développement économique de la région dans le respect des cartes sanitaires et d’éducation.

Toutefois, Free salsa se réserve le droit de garder tout matériel en lien avec ses constructions afin de livrer des bâtiments prêts à être utilisés.

Le Conseil Départemental nous demande de consulter obligatoirement les cartes sanitaires et éducatives du département, afin de réaliser nos constructions dans le respect de celles-ci.

De plus, le Conseil Départemental nous demande d’étudier la possibilité d’ouvrir nos actions dans l’ensemble du département et de ne pas se restreindre à la zone deDécolle -Taredji.

Les écoles primaires sont gérées par les communes et l’inspection départementale de l’éducation.

Les collèges et lycées sont gérés par le conseil départemental.

Nous exposons donc notre projet de réaliser le premier collège dans la zone désertique du Diéry, plus précisément dans le village de MBIDDI.

Pour finir, M. Dia nous a alertés sur le manque flagrant de matériel informatique pour l’ensemble du territoire nord Sénégal.

Il nous demande de les aider à s’équiper en : imprimantes, ordinateurs photocopieurs sans oublier fournitures scolaires, manuels etc…

La convention de partenariat entre la Cie freesalsa et le Conseil Départemental, vient d’être signée par le directeur du département

4bis – Rencontre avec le Président des Associations Régionales des Handicapés

M. BA, nous a vivement remerciés pour l’ensemble du matériel destiné aux personnes en situation de handicap, amené par la Cie Freesalsa depuis plusieurs années.

Cette région manque cruellement d’infrastructures et de matériels pour les handicapés. M. BA nous demande lors des prochains envois de lui remettre l’ensemble de ces matériels afin qu’il puisse lui-même faire la répartition en fonction des besoins et des urgences.

En plus des besoins classiques, coques, fauteuils roulants, etc., M. BA nous informe du manque total de matériel pour les malentendants, appareils auditifs, manuels …

Pour finir M. BA nous a remis une lettre de remerciement adressée à Stéphanie Moulin, directrice de l’IEM du Taillan Médoc, pour l’ensemble du matériel offert aux personnes en situation de handicap depuis trois ans.

5 – Visite du district sanitaire de Podor

Nous avons été reçu par Mme MBENGUE, Médecin chef du district sanitaire de Podor.
Après avoir écouté l’ensemble de nos réalisations sanitaires, Mme MBENGUE nous propose d’assurer une formation supplémentaire pour Mariamne sur de nouvelles activités, et nous assure de son soutien pour accélérer la passation du dispensaire en poste de santé. Pour reprendre ses mots : « elle en fait une affaire personnelle ».
Pour finir, Mme MBENGUE nous informe que pour elle, la priorité est d’améliorer le niveau technique des postes de santé déjà existants, elle aurait besoin de :

Tables d’accouchement.
Tables d’examen.
Echographes.
Couveuses.

Ordinateurs pour le suivi des patients et campagnes de sensibilisations et formations. Etc…

6 – Dossier pour Mécénat cardiaque Paris

Lors de notre passage au village de Mafre , le chef de village m’a présenté une jeune fille de 11 ans, ayant de graves problèmes cardiaques. Une opération est possible sur l’hôpital FAN de Dakar, mais le montant s’élève à plus de 3 500 000 FCFA soit 5385 euros, somme impossible à payer pour les parents qui ne possèdent que quelques têtes de bétail.

Je transmets donc l’ensemble du dossier à Mécénat cardiaque Paris afin de voir si une prise en charge est possible de leur part.

Dans le cas contraire, le dossier sera présenté au conseil d’administration de la Cie Free salsa.

7 – Trouver du matériel adapté pour le petit Boubacar Sow

Lors de nos déplacements, il est fréquent que nous croisions des enfants en situation de handicap. L’ensemble du matériel que nous avons amené depuis toutes ces années a toujours été distribué au plus grand nombre.

Mais nous revenons régulièrement dans certains villages où nous suivons l’évolution de ces enfants de manière plus précise.

Nous devrons donc essayer de trouver du matériel adéquat pour deux de ces enfants dans des villages qui manquent cruellement de confort.

8 – Rencontre avec l’inspecteur de la Direction Départementale de l’Education et de la Formation Profesionnelle de Podor

M. El Hadji Mouhamadou DIOUF & M. Jean Baptiste TINE

Bertrand fait un bilan de nos constructions en cours : Dioundou et Hiwirgo.

Pour le moment nous n’avons aucun professeur attitré sur ce village, de ce fait, nous ne pouvons pas prendre le risque de démarrer les travaux.

M.DIOUF s’engage à nous appuyer sur l’ensemble de nos actions et nous fournit alors le document officiel de détachement d’un enseignant pour le village de Hiwirgo.
M. TINE, son adjoint viendra directement avec nous sur le terrain, dès le lendemain, afin d’annoncer la bonne nouvelle aux habitants du village.

M. l’Inspecteur nous fait un résumé des difficultés : le département compte plus de 150 villages et plusieurs dizaines de hameaux, il est impossible pour le gouvernement de faire autant d’écoles sur l’ensemble de ce vaste territoire.
L’Inspecteur nous invite à rencontrer le président du conseil départemental qui est le plus souvent basé à Paris.

Nous prendrons le temps de parler de ce jeune directeur « Papa Madior Fall » présent sur le village de Windé BokKi, qui à nos yeux, fait preuve d’un dévouement exemplaire et nous en profitons pour émettre nos craintes sur le directeur de l’école de Mafré, qui à l’inverse, ne respecte aucune des attentes de nos conventions.

M. DIOUF nous annonce alors qu’il n’est plus en poste et qu’il aété remplacé par un nouveau directeur Malick DIADiOU.

A l’avenir, nous tiendrons un inventaire écrit de l’ensemble de nos dons en matériel, afin de pouvoir contrôler la répartition des ces biens, sur l’ensemble du département.

L’inspecteur nous confirme l’urgence de constructions de collèges dans la zone du Diery et dans bien d’autres lieux.
Le choix de l’implantation doit se faire en concertation entre l’inspecteur et la sous préfecture.
Ce collège pour des raisons budgétaires et techniques pourra être réalisé en plusieurs étapes, par exemple en commençant par créer des classes pour les 6 ème, 5 ème et faire plus tard les classes de 4ème et 3 ème.

Pour nos futures grandes constructions, nous devrons passer par un appel d’offres avant de faire le choix du constructeur.

M. DIOUF nous fait la remarque qu’il n’a pas été prévenu de l’ensemble de nos dons scolaires, ce qui est une regrettable erreur, puisqu’ il connaît les réels besoins des bâtiments qu’il gère, nous rectifierons cette erreur à l’avenir.

Pour finir, l’inspecteur nous confirme que le village de Dioundou ne sera pas électrifié avant très longtemps, ce n’est pas grave, Bertrand avait déjà prévu le coup, il y aura donc l’électricité.

9 – Djiby Sow

En passant par NDIOUM, nous nous sommes arrêtés afin de voir notre petit protégé DjibySow (voir son histoire sur le site, à « Djiby le petit miracle »).

Nous avions besoin de vérifier son état de santé, sa scolarité et, renouveler sa prise en charge auprès de son tuteur et de la banque de Podor.

Avant son opération, Djiby ne pouvait pas aller à l’école et ayant depuis perdu son père, notre compagnie s’est engagée à parrainer cet enfant, nous lui finançons donc école, cours particuliers, traitement etc…

Le tuteur de Djiby est le surveillant général de l’école de NDIOUM, ça aide !
Aujourd’hui Djiby est le premier de sa classe, et va sauter une classe à la fin de cette année scolaire.

Quelques enfants ont attiré notre regard de par leurs histoires, ou tout simplement parleur gentillesse, nous avons donc amenéavec nous quelques cadeaux à offrir.

Plusieurs personnes de notre association se sont manifestées pour que je porte quelques cadeaux à Djiby de leur part, notamment une élève de Biscarosse, Audrey, qui lui a juste offert une tablette, avec musique, films, jeux éducatifs et jeux de loisirs.

Pour un petit rappel, nous sommes dans une région où il n’y a ni eau, ni électricité, ni école dans la plupart des villages. Je vous laisse imaginer sa réaction !!! Merci beaucoup pour votre gentillesse.

Du point de vue santé, Djiby est suivi régulièrement par des médecins cardiologues grâce à notre membre freesalsa Sénégal (Abdoul Rakhmane Sow) qui pour faire simple, gère tous les fronts de main de maitre.

Malgré l’importance de son opération, Djiby se porte bien et rattrape maintenant les années perdues.

10 – Visite à l’école de Ndioum « école de djiby »

Après visite des locaux et des classes, le constat est simple, ils manquent de tout.
Les tables sont cassées, ils n’ont quasiment aucun matériel et sont 40 par classes.
Ils ont besoin en priorité de fournitures scolaires, d’encyclopédies et surtout d’un photocopieur avec encre pour assurer les fiches de cours de tous les élèves.

11 – Construction de l’école du village de Dioundou

Lors de nos anciennes missions, le chef de village de Dioundou, nous avait fait part des doléances.
La construction d’une école était à chaque fois en tête de leurs demandes, mais ce n’est pas si simple car avant de construire une école, il faut que le service de l’éducation valide la nomination d’un enseignant dans ce village.

Y a t-il respect de la carte éducative ? (Evaluation du nombre d’enfants etc.)

Et pour avoir un enseignant, il faut une école pour dispenser les cours, ce sont donc les villageois qui fabriquent comme ils le peuvent, une école provisoire. Merci à Franck pour tes tuyaux d’irrigation, qui actuellement servent de toit d’école !

L’école de Dioundou, a eu la chance d’accueillir cette année une brillante et déterminée professeure d’école primaire, Mme Hawa Diakhaté.

L’enseignante étant là, nous avons pu, sous la direction de Bertrand, commencer les travaux de cette école qui devrait être terminée dans le trimestre à venir.
L’ensemble du matériel amené l’année dernière devrait être suffisant pour l’ensemble de nos projets scolaires.

12 – Village de Mafré

Une tornade est passée dans le désert du Diéry il y a quelques mois, notamment dans le village de Mafré.

Les dégâts sont importants, maisons effondrées, panneaux solaires cassés et arrachés, volets, portes soufflées etc.

Le plus gros problème actuellement se trouve au niveau du toit de l’école.

Le nouveau directeur M. Malick DIADOU et le professeur M. Hamath DIALLO nous présentent leurs conditions de travail.
Les enfants sont entassés (3 classes, sous un abri provisoire et 4 à 5 enfants par banc).
Entre le bruit des tôles arrachées, la dangerosité du lieu car nous sommes encore en période de tempête de sable, il ne faut pas perdre de temps.

Bertrand a demandé un devis à notre maçon M. Souleymane Ndao et le montant de la réparation du toit s’élève à 1260 euros.

Un couple d’élèves débutants de la salle Quintin, Greg et Séverine, nous a fait un don quelques jours avant notre départ, le montant de ce don couvre quasiment l’intégralité de la réparation, donc inutile de perdre plus de temps. Merci à eux !

Souleymane prévoit de finir la réfection de l’école dans les prochaines semaines.

Pour les panneaux solaires, Bertrand a monté un dossier auprès d’ Esf, le coût de la remise en service du système électrique du dispensaire sera pris en charge par Esf.

Nous en avons profité pour rencontrer le nouveau directeur de l’école qui nous semble plus sérieux que son prédécesseur, en tous cas nous l’espérons.

L’installation d’un système électrique oblige les usagés à constituer une caisse afin de pouvoir changer les batteries qui ont une durée de vie d’environ 4 ans.
Le prix d’une batterie est de 700 euros. De ce fait, chaque recharge de batterie de téléphone, lampe, ou autre, doit être payant, il s’agit d’une des demandes écrites dans les conventions que nous leur remettons lors de l’inauguration des bâtiments.
Le nouveau directeur nous a montré le facturier et la caisse prévue à cet effet.

La construction de ce dispensaire est antérieure à notre rencontre avec Souleymane (notre maçon) et entre les malfaçons de départ, l’usure naturelle liée aux conditions extrêmes du climat et la tornade, nous avons entrepris d’évaluer le coût total de la remise à niveau de ce bâtiment, réparation que nous pourrions éventuellement confier au CDFP de Podor.

13 – Village d’Alana

Le village d’Alana est en grande difficulté pour à peu près tout, puisqu’ il ne possède pas d’eau, donc pas d’élevage, pas de maraichage etc.

Pourtant ce village possède un puits, mais malheureusement l’eau qui en sort est salée et rend homme et animaux malades, de plus, la base du puits s’est effondrée.

Dès la première année, nous avons pris à cœur de leur trouver une solution, mais pour le moment nos solutions restent de petites aides leur permettant à peine de subvenir au minimum vital.

Nous avons prélevé un échantillon d’eau tiré du puits, afin de comprendre et d’évaluer s’il y a quelque chose à faire avec cette eau, elle est actuellement en cours d’analyse à Talence.

Nous attendons le résultat et nous verrons avec votre aide si une solution s’offre à nous.